Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur Tilikum, cet
énorme orque qui assure le show au Seaworld d’Orlando. Mais il y a bien plus de choses qui ont été tues.
Né vers 1981, capturé au large de l’Islande en novembre 1983 en même temps que Nandu (le mâle) et Samoa (la femelle). Eux sont morts depuis.
Tilikum a survécu, pour son plus grand malheur. Parce que c’est un beau bébé, imaginez plutôt : 6,9 mètres, 5400 kg. De quoi impressionner des centaines de personnes et d’enfants chaque jour dans ce parc aquatique. Une véritable manne financière.
Mais le plus impressionnant reste son « palmarès » : trois. Tilikum a déjà tué par trois fois.
Le 21 février 1991, la dresseuse Keltie Byrne glisse dans le bassin où cohabitent Tilikum et deux femelles au delphinarium de Victoria.
Les orques n’étaient pas habitués à avoir un dresseur dans le bassin. Empoignée à la taille par une des deux femelles avant de la jeter vers Tilikum, celui-ci la maintient entre ses mâchoires sous l’eau. Les deux femelles étaient alors enceintes, ce qu’ignoraient les dresseurs.
Suite au décès de Keltie Byrne, Tilikum est transféré au Seaworld d’Orlando où il se trouve toujours.
Le matin du 06 juillet 1999, un homme nu (Daniel P. Dukes) est retrouvé mort le corps lacéré sur le dos de Tilikum. Se laissant enfermer le soir, il avait pénétré dans le bassin de l’orque afin de nager avec la star.
Le 24 février 2010, Tilikum jaillit de l’eau et saisit sa dresseuse Dawn Brancheau avant de l’entraîner au fond du bassin dans un ballet fatal. Tout cela devant un public horrifié.(la vidéo du drame: ici. Attention images chocs).
Né vers 1981, capturé au large de l’Islande en novembre 1983 en même temps que Nandu (le mâle) et Samoa (la femelle). Eux sont morts depuis.
Tilikum a survécu, pour son plus grand malheur. Parce que c’est un beau bébé, imaginez plutôt : 6,9 mètres, 5400 kg. De quoi impressionner des centaines de personnes et d’enfants chaque jour dans ce parc aquatique. Une véritable manne financière.
Mais le plus impressionnant reste son « palmarès » : trois. Tilikum a déjà tué par trois fois.
Le 21 février 1991, la dresseuse Keltie Byrne glisse dans le bassin où cohabitent Tilikum et deux femelles au delphinarium de Victoria.
Les orques n’étaient pas habitués à avoir un dresseur dans le bassin. Empoignée à la taille par une des deux femelles avant de la jeter vers Tilikum, celui-ci la maintient entre ses mâchoires sous l’eau. Les deux femelles étaient alors enceintes, ce qu’ignoraient les dresseurs.
Suite au décès de Keltie Byrne, Tilikum est transféré au Seaworld d’Orlando où il se trouve toujours.
Le matin du 06 juillet 1999, un homme nu (Daniel P. Dukes) est retrouvé mort le corps lacéré sur le dos de Tilikum. Se laissant enfermer le soir, il avait pénétré dans le bassin de l’orque afin de nager avec la star.
Le 24 février 2010, Tilikum jaillit de l’eau et saisit sa dresseuse Dawn Brancheau avant de l’entraîner au fond du bassin dans un ballet fatal. Tout cela devant un public horrifié.(la vidéo du drame: ici. Attention images chocs).
Étalon à succès en plus d’être une « star », Tilikum
signifie « ami » en langue indienne Chinook. Mais l’autre nom de
l’orque est baleine tueuse (Killer Whale).
Le business des parcs aquatiques est un domaine plus que juteux, le groupe Seaworld en sait quelque chose. Mais les arcanes de ce succès sont toutefois bien sombres.
Le business des parcs aquatiques est un domaine plus que juteux, le groupe Seaworld en sait quelque chose. Mais les arcanes de ce succès sont toutefois bien sombres.
Il y aurait beaucoup à dire sur les conditions inadmissibles
de détention des orques ou dauphins dans les parcs aquatiques : accidents
tragiques à répétition, brimades, isolement, taux de mortalité élevé… Des
animaux capturés, dressés, exploités et reproduits dans l’unique but de divertir et de s'enrichir. Et tant pis s'ils souffrent. Tant pis s'ils tuent.
Car là où les parcs zoologiques argumentent sur 1-la sauvegarde de l’espèce et 2-une reproduction quasi-fidèle de l’environnement naturel de l’animal pour se justifier d’emprisonner des animaux (de belles plantes pour faire oublier de vilains barreaux), les parcs aquatiques eux ne cachent en rien leur démarche.
Mercantile uniquement. Et tant pis si les animaux sont capturés à l’état sauvage (déstabilisant leur liens sociaux souvent vitaux pour une espèce telle que l’orque)…
-Au diable la reproduction de leur environnement: un bassin -si grand soit-il- ne comblera jamais l’immensité d’un océan.
-Les animaux répètent inlassablement des tours pour distraire les humains sur une musique tonitruante ? C’est tant mieux, ils nous doivent bien ça, nous les nourrissons tout de même !
-Sans parler de l’aspect anti-écologique d’énormes bassins d’eau traitée…
Ou quand l’Homme, Maître suprême sur la terre ferme, décide coûte que coûte de posséder les océans.
Si l’on s’attarde aujourd’hui sur Tilikum, c’est qu’il est la vedette d’un film, Blackfish, qui se permet d’égratigner la réputation somptueuse du groupe Seaworld.
Car là où les parcs zoologiques argumentent sur 1-la sauvegarde de l’espèce et 2-une reproduction quasi-fidèle de l’environnement naturel de l’animal pour se justifier d’emprisonner des animaux (de belles plantes pour faire oublier de vilains barreaux), les parcs aquatiques eux ne cachent en rien leur démarche.
Mercantile uniquement. Et tant pis si les animaux sont capturés à l’état sauvage (déstabilisant leur liens sociaux souvent vitaux pour une espèce telle que l’orque)…
-Au diable la reproduction de leur environnement: un bassin -si grand soit-il- ne comblera jamais l’immensité d’un océan.
-Les animaux répètent inlassablement des tours pour distraire les humains sur une musique tonitruante ? C’est tant mieux, ils nous doivent bien ça, nous les nourrissons tout de même !
-Sans parler de l’aspect anti-écologique d’énormes bassins d’eau traitée…
Ou quand l’Homme, Maître suprême sur la terre ferme, décide coûte que coûte de posséder les océans.
Si l’on s’attarde aujourd’hui sur Tilikum, c’est qu’il est la vedette d’un film, Blackfish, qui se permet d’égratigner la réputation somptueuse du groupe Seaworld.
Revenant sur le parcours criminel de l’orque, le film se permet de faire la
lumière sur les pratiques barbares et les intentions honteuses du plus grand
groupe d’attractions aquatiques du monde.
Pour bon nombre de spécialistes, ces accidents souvent
meurtriers avec des orques ne relèvent pas du simple instinct mais d’une réelle
prise de conscience de leur condition.
Car si l’on s’attarde sur Tilikum aujourd’hui, qu’en est-il
de Ky, Keto ou Kasatka ? Cette dernière qui, après des heures de plaintes déchirantes, s’est attaquée deux fois à son dresseur après que ce dernier lui ait enlevé sa fille Kalia…
Le film se penche également sur Keto au parc Loro Parque en Espagne,
qui tua son dresseur Alexis Martinez.
Face à ce constat édifiant étayé par des témoignages de dresseurs repentis, les réactions du groupe SeaWorld sont consternantes et abjectes : « si la dresseuse est décédée, c’est due à son incompétence ». Sans parler des pressions incessantes (menaces, lobbying) du groupe sur le web pour dissimuler toute vidéo ou témoignage ternissant leur image.
Face à ce constat édifiant étayé par des témoignages de dresseurs repentis, les réactions du groupe SeaWorld sont consternantes et abjectes : « si la dresseuse est décédée, c’est due à son incompétence ». Sans parler des pressions incessantes (menaces, lobbying) du groupe sur le web pour dissimuler toute vidéo ou témoignage ternissant leur image.
Deux superbes affiches et une bande-annonce. Annoncé pour le
19 juillet aux États-Unis on espère très fort une sortie française, mais
surtout une prise de conscience.
La liste (non-exhaustive) des accidents
impliquant des orques : ici.
Plus d'infos sur les cétacés en captivité:
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